Elle dit NON NON NON quand il entre dans sa chambre pour la consoler la nuit quand elle pleure.
Elle hurle quand il la retient pour un ultime câlin. Il se prend des murs souvent. Mais ça ne l'empêche pas de réessayer le jour suivant. Comme s'il apprivoisait un petit chat sauvage.
Qu'il est bon de les observer en douce tisser leurs liens, inventer leur relation.
C'est tous les jours plus beau de les voir vivre leur vie sans moi. En dehors de nous trois.
Il la fait rire aux éclats. Tous les vélos du monde qu'elle voit passer sont à son papa.
Quand il dort, elle doit aller le réveiller. Je les retrouve souvent assis l'un à côté de l'autre à compter les nuages ou écouter le chant d'un oiseau. Ils se parlent longuement. De quoi, je pourrais pas vous dire. Je vois leur complicité s'épanouir comme une jolie fleur. C'est très émouvant d'en être le témoin privilégié.
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